Alimentation des ovins

Introduction globale

L’alimentation constitue un pilier fondamental de la réussite en élevage ovin, influençant directement la santé, la croissance, la reproduction et les performances globales du troupeau. Une ration équilibrée permet non seulement de maximiser les résultats zootechniques, mais aussi de limiter l’apparition de troubles nutritionnels et d’optimiser la qualité des produits tels que le lait et la viande. En maîtrisant la nutrition, l’éleveur améliore l’indice de conversion, réduit les charges alimentaires et renforce la rentabilité durable de son exploitation.

Étapes de l’alimentation des ovins

Bases de l’alimentation ovine
Typologie des aliments
Alimentation selon les stades physiologiques
Précautions à prendre
Maladies liées à l’alimentation

Bases de l’alimentation ovine

Pour assurer une alimentation adaptée et équilibrée, il est essentiel de prendre en compte les besoins nutritionnels spécifiques de chaque animal.

Les besoins varient selon :

• L’âge (agneau, adulte),

• Le stade physiologique (entretien, gestation, lactation, engraissement),

• Le sexe et le poids de l’animal,

• Le niveau d'activité (pâturage, stabulation).

Pour couvrir correctement les besoins des animaux, l’alimentation doit apporter un ensemble équilibré des éléments suivants :

Eléments essentiels pour l'alimentation des ovins
Élément Rôle chez les ovins
Énergie (UFL) Activité, croissance, reproduction, lactation
Protéines (PDI) Construction des tissus, lait, muscles
Fibres (NDF) Bon fonctionnement du rumen, rumination, prévention des troubles digestifs
Minéraux (Ca, P, Mg, Na, Se...) Formation osseuse, fertilité, métabolisme
Vitamines (A, D, E...) Immunité, reproduction, croissance
Eau Indispensable à toutes les fonctions vitales

L’équilibre alimentaire est un facteur clé pour assurer la bonne santé des animaux et optimiser leurs performances de production. Il faut :

• Adapter la ration selon les besoins de l’animal.

• Garantir un équilibre entre énergie, protéines et fibres.

• Éviter les excès (risque d'acidose) ou les carences (baisse de productivité).

Typologie des aliments

Les aliments destinés aux animaux se classent en plusieurs catégories. Les tableaux 2 et 3 présentent les principales familles d’aliments utilisées.

Les fourrages

Les fourrages utilisés en alimentation animale
Type Exemples
Fourrages secs Foin de luzerne
Fourrages verts Graminées (Sorgho fourrager, maïs fourrager, avoine, seigle), légumineuses (Luzerne, vesce, trèfle, pois fourrager, fève fourragère, lupin doux), pâturage, herbe fraîche
Fourrages conservés Ensilage de maïs, ensilage de sorgho, ensilage d’herbe

N.B. La paille est un sous-produit de cultures céréalières et non pas un fourrage

Rôle des parcours

Les pâturages naturels jouent un rôle essentiel dans l’alimentation des ovins, notamment durant la saison verte, où ils assurent une large part des apports en fibres, énergie et protéines. En plus de réduire la dépendance aux aliments commerciaux, les parcours permettent aux ovins de valoriser des zones marginales, souvent non cultivables, comme les steppes et les régions montagneuses.

Le pâturage contribue à une gestion durable des ressources naturelles, tout en renforçant la rusticité et la résistance des animaux. De plus, ces milieux sont souvent riches en plantes médicinales et aromatiques, aux effets bénéfiques sur la santé du troupeau. Pendant la saison pluvieuse, les parcours offrent un fourrage vert abondant et de qualité, tandis qu’en période sèche, malgré la baisse de valeur nutritive, ils demeurent une source précieuse de fibres pour les ruminants.

Malgré leurs nombreux avantages, les parcours naturels présentent certaines contraintes qu’il est essentiel d’anticiper pour assurer une gestion durable. La production végétale y est soumise à une forte variabilité saisonnière, ce qui expose les troupeaux à des périodes de disette fourragère, notamment en saison sèche, rendant nécessaire le recours à une complémentation adaptée. Par ailleurs, en l’absence d’une gestion raisonnée, le surpâturage peut entraîner une dégradation des écosystèmes, une perte de biodiversité et une baisse progressive de la productivité des parcours. Il devient ainsi indispensable de maîtriser la charge animale et de planifier les rotations pour préserver ces ressources sur le long terme.

Les concentrés

En complément des fourrages, les aliments concentrés jouent un rôle essentiel dans l’équilibre nutritionnel des rations. Riches en énergie et/ou en protéines, ils permettent de couvrir les besoins des animaux à des stades physiologiques exigeants (croissance, lactation, engraissement) ou lorsque les fourrages sont de qualité ou de quantité insuffisante.

Les aliments concentrés utilisés en alimentation animale
Type Exemples
Énergétiques Orge, maïs, avoine, blé
Protéiques Tourteau de soja, colza, féverole, luzerne déshydratée
Sous-produits riches Son de blé, pulpe de betterave, drêches

N.B. La paille est un sous-produit de cultures céréalières et non pas un fourrage

Suppléments minéraux et vitaminiques

Même lorsque la ration couvre les besoins en énergie et en protéines, elle peut rester déficiente en minéraux et en vitamines. Les suppléments minéraux et vitaminiques (tableau 4) sont donc indispensables pour assurer une bonne croissance, une reproduction efficace, une production laitière optimale et un bon état de santé général des animaux.

Les suppléments minéraux et vitaminiques
Supplément Fonction
CMV (Complément minéraux-vitaminés) Apport en calcium, phosphore, magnésium, vitamines A-D-E
Sel ou blocs à lécher Équilibre électrolytique, appétit, fertilité

Eau

L’eau est un élément vital et souvent sous-estimé dans l’alimentation des animaux. Elle intervient dans toutes les fonctions biologiques : digestion, absorption des nutriments, régulation de la température corporelle, transport des éléments dans l’organisme et élimination des déchets métaboliques.

Alimentation selon les stades physiologiques

Les besoins nutritionnels des brebis évoluent selon leur stade physiologique, qu’elles soient en phase de repos ou en période de production (gestation, lactation). Il est donc essentiel d’ajuster l’alimentation en fonction de l’état de l’animal.

Alimentation des brebis lors de l’entretien

Pendant la période d’entretien — qui s’étend du sevrage des agneaux et des agnelles jusqu’aux trois premiers mois de la gestation suivante — les besoins nutritionnels des brebis sont relativement faibles. Lorsque les animaux sont en bon état corporel, ces besoins peuvent être entièrement couverts par le pâturage ou par des fourrages grossiers, sans recours aux concentrés. À ce stade, les besoins alimentaires se situent autour de 0,7 à 0,9 UFL et 60 à 70 g de PDI par jour et par brebis, et la capacité d’ingestion est maximale, ce qui permet de valoriser les fourrages de moindre qualité (environ 2 kg/jour/brebis de foin moyen). Toutefois, si l’état corporel est insuffisant, cette période représente une fenêtre stratégique pour la remise en état des brebis, notamment à travers l’apport de 300 à 400 g de céréales par jour pendant deux mois.

Alimentation des brebis lors de la lutte

Bien que les besoins nutritionnels des brebis en période de reproduction soient comparables à ceux de la phase d’entretien, une attention particulière doit être portée à leur alimentation durant cette phase stratégique. Une ration adaptée permet d’améliorer le taux de fertilité, d’augmenter le nombre d’agneaux nés et de réduire la mortalité embryonnaire. L’état corporel des brebis joue un rôle déterminant : un animal trop maigre voit ses chances de reproduction diminuer, tandis qu’un excès d’embonpoint favorise les pertes embryonnaires. Il est donc essentiel que les brebis accèdent à cette période avec une condition corporelle optimale.

Pour maximiser les performances reproductives, il est recommandé de pratiquer le flushing, c’est-à-dire l’apport d’une complémentation énergétique ciblée (environ 200 à 250 g/jour d’un mélange riche en orge, maïs, son ou tourteaux), 2 à 3 semaines avant la lutte et doit se poursuivre jusqu’à 21 jours après la fin de la lutte. Cette stratégie peut augmenter le taux de fertilité de 10 à 20%.

Alimentation des brebis lors de la gestation

Au cours des trois premiers mois de gestation, les besoins nutritionnels des brebis demeurent modestes et sont similaires à ceux de la période d’entretien. Aucune modification majeure de l’alimentation n’est requise, à condition que l’état corporel des animaux soit satisfaisant. En revanche, les deux derniers mois de gestation constituent une phase cruciale sur le plan nutritionnel. La croissance fœtale s’accélère, entraînant une forte augmentation des besoins énergétiques et protéiques, alors même que la capacité d’ingestion diminue sous l’effet de la compression abdominale, particulièrement en cas de gestation multiple.

Dans ce contexte, il devient impératif de renforcer la ration avec des concentrés (grains, mélasse, tourteaux...) en complément du fourrage, afin de couvrir les besoins accrus et de préparer la brebis à l’entrée en lactation. L’objectif est de maintenir la santé de la mère, d’assurer un bon développement fœtal et de favoriser un démarrage optimal de la lactation. Toute erreur alimentaire durant cette période critique peut entraîner de lourdes conséquences : faiblesse des agneaux à la naissance, dystocie (difficultés à l’agnelage), pertes néonatales et baisse de production laitière. Les carences énergétiques ou protéiques affaiblissent également la brebis et la rendent plus vulnérable à des affections métaboliques, telles que la toxémie de gestation.

Une autre fonction clé de l’alimentation à ce stade est de constituer les réserves corporelles nécessaires à la lactation, en particulier chez les brebis maigres ou portant plus d’un fœtus. Cela nécessite une augmentation de 20 à 30 % de l’apport énergétique. La ration de fin de gestation doit donc :

• Être riche en énergie (grains, mélasse, etc.),

• Contenir au moins 10 % de protéines brutes (luzerne, tourteaux, concentrés),

• Intégrer des minéraux et vitamines pour prévenir les troubles digestifs tels que l’acidose et les diarrhées.

Alimentation des brebis lors de la lactation

La période de lactation constitue une phase clé dans le cycle de production des brebis, notamment durant le premier mois après la mise bas, où les besoins nutritionnels atteignent leur maximum. En effet, la brebis mobilise une grande partie de ses réserves pour assurer la production laitière nécessaire au bon démarrage des agneaux.

Durant la première semaine, l’appétit de la brebis est souvent réduit, ce qui l’empêche de couvrir ses besoins alimentaires. Une brebis pourtant en bon état à l’agnelage peut perdre jusqu’à 20 % de son poids durant cette phase, surtout si l’intervalle entre la lactation et la lutte est court. Un déficit d’apport, notamment en matières azotées, pousse l’animal à puiser dans ses réserves énergétiques, compromettant à la fois sa santé et celle de son agneau.

Pour prévenir ces risques, l’alimentation doit être riche, équilibrée et de haute qualité dès le début de la lactation. Il est essentiel de :

• Réserver les meilleurs fourrages pour cette période critique.

• Augmenter la part de concentrés azotés dès les premiers jours.

• Compléter avec un CMV riche en calcium, afin de compenser les pertes dues à l’exportation dans le lait.

• Éviter les changements alimentaires brusques, en assurant une transition progressive en cas de modification de la ration.

Ration type recommandée : fourrage de qualité + 400 à 600 g/jour de concentrés protéiques.

Au deuxième mois de lactation, l’agneau commence à consommer des aliments solides et dépend moins du lait. La production laitière diminue progressivement, tandis que l’appétit de la brebis est à son maximum. À ce stade, la distribution de concentrés peut être réduite progressivement.

Pour mieux adapter les apports aux besoins réels :

• Séparez les brebis allaitantes du reste du troupeau.

• Distinguez les mères simples des mères doubles, ces dernières ayant des besoins nutritionnels environ 35 % plus élevés.

À partir de la 6ᵉ semaine, la phase de sevrage doit être amorcée. Il est conseillé de :

• Réduire de 35 % les concentrés, puis continuer la baisse de manière progressive jusqu’à arrêt total.

• Surveiller l’état corporel des brebis pour éviter une perte excessive de poids en vue de la prochaine reproduction.

En période de tarissement :

• Supprimez progressivement les aliments riches en azote.

• Espacez les tétées ou isolez les agneaux pour favoriser l’arrêt naturel de la lactation.

• Attention aux risques de mammite : adoptez une hygiène rigoureuse et n’intervenez pas systématiquement (le gonflement des mamelles est normal pendant le tarissement).

• En cas de mammite déclarée : isolez l’animal et administrez un traitement adapté sous contrôle vétérinaire.

Alimentation des reproducteurs

Le flushing des béliers, bien que souvent négligé, est une pratique essentielle pour optimiser la fertilité et les performances reproductives du troupeau. Il doit débuter deux mois avant la mise en lutte, afin de couvrir la durée nécessaire à la spermatogenèse (45 jours) et au passage épididymaire (15 jours). L’objectif est d’avoir des béliers vigoureux, en bon état corporel et sexuellement actifs. Pour les sujets maigres, une ration quotidienne de 1 kg de céréales est recommandée, tandis que 500 g suffisent pour les animaux déjà en bon état. Il est également conseillé d’apporter des vitamines (A, D, E) et des minéraux (zinc, sélénium) pour stimuler la libido et améliorer la qualité du sperme. Toutefois, cette supplémentation doit rester modérée pour éviter l’engraissement excessif, qui pourrait nuire à la capacité des béliers à saillir.

Alimentation des agneaux

À la naissance, l’agneau se comporte comme un monogastrique : seul l’abomasum est fonctionnel alors que les autres compartiments de l’estomac (rumen, réticulum, omasum) sont encore immatures. Durant les premières heures de vie, il est vital qu’il consomme du colostrum, riche en anticorps, énergie, protéines, minéraux et vitamines, afin de se protéger contre les germes environnementaux ; cette absorption d’immunité passive ne se fait efficacement que durant les 16 à 24 premières heures. Ensuite, pendant les trois premières semaines, l’alimentation est quasi exclusivement lactée, assurée par la brebis, période pendant laquelle le développement du rumen débute mais reste insuffisant pour digérer les fourrages. C’est dans ce contexte qu’intervient le creep feeding, une stratégie d’alimentation complémentaire mise en place dès 10 à 15 jours d’âge, permettant d’accélérer le développement du rumen et de soutenir la croissance, notamment lorsque la prolificité est élevée, le sevrage est précoce ou le système de reproduction est intensif. Le creep, conçu comme un espace réservé aux agneaux, doit être bien aménagé, ensoleillé, propre et doté d’aliments solides de qualité, de l’eau fraîche et d’un accès sécurisé. La ration pré-sevrage doit contenir 18 à 20 % de protéines, constituée majoritairement de céréales (orge, maïs), de tourteaux, de mélasse pour l’appétence, de CMV ou de luzerne à volonté, avec un bon équilibre calcium/phosphore (2:1). Cette ration, sèche et bien broyée, est introduite dès 20 jours d’âge, avec une consommation progressive atteignant 200 à 300 g/jour jusqu’au sevrage. Ainsi, le creep feeding permet de pallier la baisse de la production laitière de la mère après 3 semaines, d’assurer une transition en douceur vers l’alimentation solide, et d’améliorer significativement la croissance, la viabilité et la précocité de vente des agneaux.

Précautions à prendre

À chaque stade physiologique, les besoins nutritionnels des animaux évoluent. Il est donc essentiel d’adapter la ration et les pratiques d’élevage pour éviter les carences, les excès ou les troubles métaboliques. Une attention particulière doit être portée à la qualité des aliments, aux transitions alimentaires, à l’apport en minéraux et à l’accès à l’eau, afin de garantir la santé, le bien-être et la performance des animaux. Le tableau 5 rapporte les précautions à prendre pour chaque stade.

Les précautions à prendre lors de chaque stade physiologique
Stade Objectifs alimentaires Précautions
Entretien Maintenir poids, rumen fonctionnel Surveiller état corporel
Flushing Stimuler ovulation Démarrer 2 à 3 semaines avant
Gestation Croissance fœtale Risque toxémie / carence Ca
Pré-partum Préparer mise-bas, colostrum Transition alimentaire
Lactation Soutenir production laitière Attention à l’hypocalcémie
Agneaux Croissance rapide Éviter sevrage trop brutal

Pour garantir la santé, la productivité et le bien-être des ovins, une alimentation sécurisée et techniquement bien conduite repose sur un ensemble de principes fondamentaux à respecter tout au long du cycle de production.

• Veiller à ce que tous les animaux aient accès à la ration (surveillance, allotement).

• Utiliser des fourrages à haute valeur alimentaire, bien conservés.

• Respecter les critères de fibrosité (taille des particules, minimum 20 % de cellulose brute).

• Assurer un bon rapport entre PDIN, PDIE et UFL (PDIN–PDIE/UFL ≈ 5).

• Ne jamais modifier brutalement la ration.

• Maintenir 3 % de refus consommables pour les animaux à faibles besoins.

• Nettoyer les auges chaque jour.

• Assurer une répartition homogène des concentrés dans la ration.

• Stimuler la consommation en repoussant régulièrement le fourrage vers les animaux.

• Veiller à la disponibilité en eau propre et en quantité suffisante.

• Fournir des pierres de sel minéralisé en libre accès.

Maladies liées à l’alimentation

L’alimentation joue un rôle central dans la santé des animaux. Une ration déséquilibrée, mal adaptée ou de mauvaise qualité peut entraîner l’apparition de maladies métaboliques, digestives ou carentielles, parfois graves. Ces troubles ont un impact direct sur les performances de reproduction, de croissance ou de production, et peuvent occasionner des pertes économiques importantes. Le tableau 6 rapporte les principales maladies.

Maladies liées à l'alimentation
Maladie Cause(s) principale(s) Symptômes Prévention
Entérotoxémie (Clostridium perfringens)
  • Excès d’amidon (céréales, concentrés)
  • Transition alimentaire brutale
  • Mort subite
  • Diarrhée
  • Troubles nerveux
  • Vaccination
  • Introduction progressive des concentrés
  • Ration équilibrée
Météorisation ruminale
  • Pâturage riche en légumineuses (luzerne, trèfle)
  • Aliments très fermentescibles
  • Ballonnement
  • Difficulté à respirer
  • Comportement agité
  • Foin avant pâturage
  • Surveillance des pâturages
  • Antimousse orale
Acidose ruminale
  • Surcharge en céréales
  • Manque de fibres
  • Changement brutal de ration
  • Anorexie
  • Boiterie
  • Diarrhée
  • Faiblesse générale
  • Fibres suffisantes
  • Distribution progressive des concentrés
Lithiase urinaire
  • Excès de phosphore par rapport au calcium
  • Apports trop riches en céréales
  • Déshydratation
  • Douleurs urinaires
  • Blocage – coliques
  • Abdomen gonflé
  • Rapport Ca/P = 2/1
  • Eau propre à volonté
  • Limiter les concentrés
Carence en Cu, Se, Ca, P, Vit E
  • Alimentation déséquilibrée
  • Absence de CMV
  • Sols carencés
  • Croissance lente
  • Dépigmentation
  • Faiblesse musculaire
  • Anémie
  • CMV adapté
  • Analyse du sol / fourrage
  • Suivi nutritionnel
Myopathie nutritionnelle
(maladie du muscle blanc)
  • Carence en sélénium et/ou vitamine E
  • Faiblesse musculaire
  • Tremblements
  • Difficulté à marcher
  • Apports en Se/Vit E
  • Compléments adaptés dès la naissance
Toxémie de gestation
  • Brebis gestante en fin de gestation mal nourrie
  • Excès d’embonpoint ou état trop maigre
  • Abattement
  • Refus de s’alimenter
  • Troubles nerveux
  • Coma
  • Surveillance de la ration des brebis pleines
  • Apports énergétiques suffisants
Toxi-infections / Mycotoxicoses
  • Aliments moisis, contaminés (ensilage, grains, foins)
  • Moisissures
  • Troubles digestifs
  • Faiblesse
  • Baisse de production
  • Mort
  • Stockage correct
  • Inspection des aliments
  • Élimination des aliments suspects